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Mondial de handball. Les françaises doivent se reconstruire pour défendre leur titre

Championnes du monde en titre mais marquées par un Euro décevant, les handballeuses françaises abordent le Mondial organisé en Allemagne et aux Pays-Bas avec un groupe rajeuni et une ambition claire : démontrer qu’une nouvelle dynamique est en marche. Les Bleues débutent la compétition vendredi face à la Tunisie, avec l’objectif affirmé de retrouver les sommets.

Une équipe renouvelée qui veut effacer l’Euro

Un an après une campagne européenne frustrante, l’équipe de France féminine avance avec un état d’esprit revu : celui d’une formation qui souhaite repartir à la conquête du monde. Le groupe, profondément remanié depuis les JO de Paris, aborde ce championnat avec la volonté d’écrire un nouveau chapitre.
Plusieurs cadres sont absentes — Estelle Nze Minko, Chloé Valentini, Laura Flippes ou encore la gardienne Laura Glauser — laissant place à une génération promise à un rôle majeur plus tôt que prévu.

Ces absences, loin d’affaiblir la sélection, semblent avoir renforcé l’envie collective de se réinventer. La jeune garde apporte vitesse, énergie et imprévisibilité, autant d’atouts précieux dans une compétition longue où chaque détail compte.


Sébastien Gardillou face au premier vrai test de son mandat

Pour Sébastien Gardillou, nommé sélectionneur principal après l’ère Krumbholz, ce Mondial représente plus qu’une simple défense de titre : c’est l’occasion d’installer définitivement sa patte.
Le technicien doit composer avec une équipe rajeunie et parfois irrégulière, mais dont le potentiel est reconnu par tout le staff. Il insiste sur un objectif clair : monter en puissance progressivement, pour arriver pleinement armé au quart de finale, étape charnière de chaque campagne mondiale.

L’absence temporaire de Grâce Zaadi, touchée à une cuisse, complique la tâche mais n’altère pas l’ambition du groupe. Les examens médicaux ont confirmé son indisponibilité pour le début du tournoi, et son retour reste espéré avant les matchs couperets.


Un parcours annoncé progressif avant les chocs européens

Le premier tour offre à la France une entrée en matière relativement maîtrisable face à la Tunisie, la Chine et la Pologne. Un contexte idéal pour affiner les automatismes d’une équipe encore en construction.
Mais la suite s’annonce plus relevée : les Bleues pourraient affronter les Pays-Bas à Rotterdam en fin de tour principal, avant un quart de finale explosif, potentiellement contre le Danemark ou la Hongrie, deux adversaires qui les avaient bousculées lors de précédentes compétitions.


Entre jeunesse et ambition, des Bleues prêtes à surprendre

Nouvelle capitaine par intérim, Tamara Horacek résume l’état d’esprit de la sélection : ambition assumée, mais lucidité sur les exigences du très haut niveau. Autour d’elle, cinq joueuses novices découvrent un premier grand tournoi, dont les arrières Emma Jacques et Marie-Hélène Sajka ou les ailières Nina Dury et Suzanne Wajoka.

Cette équipe combine fougue, fraîcheur et un brin d’inconstance, mais elle possède surtout un désir farouche : prouver qu’elle peut encore viser l’or, malgré les changements et les doutes de l’année passée.

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